Rapport sur la Traduction Pratique
Le contenu principal de cet exposé concerne les difficultés et les solutions que j’ai rencontrées au cours de la traduction des documents concernant la médecine chinoise, surtout dans le domaine de la prise du pouls, et aussi mes réflexions qui sont évoquées des termes de la médecine chinoise. Puisque la médecine chinoise est aujourd'hui de plus en plus reconnue dans le monde, on a besoin de plus de traducteurs et interprètes sur ce domaine , je voudrais donner un peu de contribution à l’étude des pouls pathologiques.
Table de matières
Introduction. 1
1. L’objet de la traduction et la présentation sur le texte original 2
2 Les problèmes et les solutions au cours de la traduction pratique . 2
2 .1 L’étude sur le pouls et l’histoire de la médecine chinoise. 2
2.2 L’étude sur la diffusion de la médecine chinoise en France. 3
2.3 L’étude sur les notions dans le domaine des pouls. 3
3 Les facteurs qui influencent la traduction sur les pouls dans le domaine de la médecine chinoise 4
3.1 Les différences des connotations entre les deux langues. 4
3.1.1 La signigication des mots pouce (寸,cun) –barrière(关,guan)-pied(尺,chi). 4
3.1.2 La réflexion sur la traduction pour Cun et Chi : pouce et pied. 5
3.2 La différence entre les deux pensées physiologiques. 5
4 La conclusion. 5
Le but de la traduction est de montrer comment mieux traduire des documents sur la médecine chinoise pour que les Français puissent l’accepter facilement. Puisque beaucoup de textes traduits par les Chinois ne sont pas acceptés par les français, je choisis un texte dont l’auteur français est un expert de la médecine chinoise pour mieux faire ce rapport.
L’auteur de ce texte est Jean Marc Eyssalet, fondateur et directeur d’enseignement de l’iinstitut I.D.E.E.S.(Institut de Développement et d’Enseignement en Énergétique et Sinologie) depuis 1987 , rédacteur de « SHEN OU L’INSTANT CRÉATEUR », donc je choisis son texte pour mieux comprendre les termes et les vocabulaires qui sont utilisés plus par les Français en traduisant la médecine chinoise. Ce texte nous présente des connaissances élémentaires sur les conditions de la prise des pouls et les théories de base de la médecine chinoise, il nous montre aussi présisement les 28 « états physio-pathologiques » des pouls selon la médecine chinoise.
La médecine traditionnelle chinoise est vaste et profonde. Pour faire la traduction , il est nécessaire de savoir l’histoire des pouls. Bien qu’elle ne soit pas présentée directement dans le texte, mais ces connaissances sont indispensables pour la traduction.
La médecine chinoise est parvenue à une certaine maturité grâce au deloppement des pratiques médicales dont les origines remontent aussi loin qu’à l'Age de Pierres. Le Classique de médecine de l'Empereur Jaune a été écrit il y a plus de 2000 ans. Dans ce livre on a découvert pour la première fois le décrit sur les pouls de la médecine chinois. Et puis, pendant la Période du Printemps et de l’Automne et celle des Royaumes Combattants dans la haute antiquité, bien que a été fondée précisément la théorie des pouls, ce livre était encore l’un des représentants typiques et dénommé «livre médical suprême de Chine ». A la fin de la dynastie des Han de l'Est (25-220), Zhang Zhongjing s'est consacré à l'étude de la médecine. Il a produit l'un des livres de médecine traditionnelle chinoise les plus influents, 伤寒杂病论, « Traité de la fièvre typhoïde et des maladies subites». Dans cet ouvrage, il a fondé le principe de localiser et traiter ensemble selon les pouls . Il était aussi le premier à avoir nettement différencié les pouls Yang des pouls Yin. Sous la dynastie des Jin de l'Ouest, Wang Shuhe, (210-280) auteur du « Traité des vaisseaux pouls », a mis sa grande contribution à la médecine chinoise : il a dénommé 24 pouls pour la première fois en présicant les sensations et les formes sous le doigt. Cet ouvrage a été traduit en tibétain, arabe et persan au Moyen Âge. En réalité, il avait une grande influence sur le développement de la medicine chinoise dans le monde entier. Dans la dynastie des Ming (1368-1644), Li Shizhen, l'un des grands naturalistes chinois, était un pratiquant du pouls, il a écrit le livre « Compendium de matière médicale »et l’a illustré. Apres il était reconnu dans le moonde.
La médecine chinoise est aujourd'hui de plus en plus reconnue dans le monde, mais quelle est la situation de son développement en France ? Avant la traduction, il faut d’abord comprendre le développement de la médecine chinoise pour mieux traduire des documents.
Parmi les pays européens, la France est l’un des pays qui touche le plus tôt la médecine chinoise,
Tout commence au XIIe siècle . Les Jésuites, envoyés en Chine par Louis XIV,ont ramené de Chine de nombreux textes sur la médecine chinoise. D’une autre congrégation religieuse, le Père de Rada a rapporté plus de cent volumes dont de nombreux ouvrages étaient sur la médecine chinoise. Puis c’est le RP Harvieu qui a publié en 1671 à Grenoble chez Chavrys « Les secrets de la médecine des chinois consistant en la parfaite connaissance des pouls ». En 1986, le président Mitterrand était d’accord sur la recherche des herbes, et on a créé une fondation de recherche d'herbes pour soutenir la diffusion de la médecine chinoise. La communauté chinoise en France a aussi obtenu le statut juridique de la MTC pour faire des efforts inlassables, le gouvernement français a décidé d'intégrer les cours de formation médicale aux collèges médicaux. En 1993, il y avait 2600 cabinets de la medicine chinoise. Et en 1996 , un hôpital de medecine chinoise a été ouvert en France, il s'agissait du premier hôpital de ce genre en Europe. Et grâce au soutien gouvernemental francais, les frais sont couverts par l'assurance sociale du pays.
Pour faire la traduction sur les pouls, il faut savoir beaucoup de connaissances sur les pouls, et d’autreconnaissances élémentaires de la médecine chinoise, par exemple, les 28 genres de pouls :
Le pouls superficiel, séparé, mou, vide, plein, dicrote, profond, caché, laborieux, faible, lent, retardé, noué, changeant, diffus, rapide, remuant, agité, prompt, glissant, tendu, pressé,long, ample, court,rugueux, petit, galopant.
Chaque pouls a sa définition et signification, il faut donc d’abord faire une recherche sur ces 28 pouls et aussi des notions des symptômes, par exemples,
contracture, terme utilisé le plus souvent dans le milieu sportif, c’est une contraction musculaire involontaire d'un certain nombre de fibres musculaires au sein d'un même muscle ou d'un groupe musculaire, d'une durée inhabituellement longue, souvent douloureuse et normalement non associée à une lésion de la fibre musculaire.
Après avoir maîtrisé des connaissances suffisants, on peut commencer la traduction.
Le même terme terminologique de connotation dans les deux langues peut être différent, c’est-à -dire, l’information est transmise sous une forme précise, mais cette forme quelquesfois n’atteint pas la pensée originale ou n’existe pas dans une autre langue, la signification transmise n’est peut-être pas capable de montrer cent pour cent le sens original. Ici on prend l’exemple de pouce(寸,cun) et pied(尺,chi).
3.1.1 La signigication des mots pouce (寸,cun) –barrière(关,guan)-pied(尺,chi)
En médecine chinoise, le principal endroit de la prise du pouls se trouve aux deux poignets, à l’emplacement des artères radiales. On les appelle Cun-kou (l’ouverture du cun, ou l’ouverture du pouls). Il est divisé en 3 parties: Cun, Guan et Chi. D’abord, Cùn est la transcription en pinyin des caractères chinois 寸. Il est une unité de longueur traditionnelle chinoise. Sa mesure traditionnelle est la largeur du pouce d'une personne à l'articulation, tandis que la largeur des deux premiers doigts correspond à 1,5 cun et la largeur de tous les doigts côte à côte donne trois cun. C'est dans ce sens que le cun continue d'être en usage pour cartographier les points d'acuponcture sur le corps humain de façons diverses dans la médecine chinoise. Le Chi, est aussi la transcription en pinyin des caractères chinois 尺 il correspond à 10 cun.
Le pouls Guan, se trouve légèrement au dessus et en regard de la styloïde radiale. Le pouls Cun, se trouve juste devant le Guan. Plus précisement, c’est du point de Yuji jusqu’à la partie devant le Guan de 1 Cun. Donc ce point s’appelle Cun. Le pouls Chi, se trouve juste en arrière du Guan. C’est du point de Chize jusqu’à la partie derrière du Guan de 1 chi. C’est pourquoi que ce point s’appelle Chi. Ici, le nom de Cun et Chi vient de l’unité.
Dans les dictionnaires français, on peut trouver le sens du pied . Le pied est une ancienne unité de mesure de longueur en France, qui contient 12 pouces et est égal à 0,324 8 m. Le pouce est douzième partie du pied, soit environ 27,07 mm, un autre sens est le plus gros et le plus court des doigts de la main. Bien que le sens du chi et du pied, du pouce et du cun soient proches, chi et cun représentent quand même une autre vision du monde spécifique, la théorie de la médecine chinoise est dans un contexte historique de la culture traditionnelle chinoise, et il y a aussi un peu de différences de longueur entre les deux unité de mésure. On ne peut pas dire que c’est tout à fait correspondant. Donc beaucoup d’experts ou de traducteurs proposent de garder le Pinyin, dont on peut expliquer le sens. Mais d’une autre part, le but de traduction c’est pour que les Français comprennent la médecine chinoise. Le nombre de termes Pinyin dans les traductions accroît les difficulté des lecteurs à les distinguer et à les retenir. On craint aussi qu’une traduction trop personnelle des termes chinois ne puisse pas être acceptée par les lecteurs. Si l’on utilise le mot qui est plus proche d’eux et plus facile à accepter, le démarche de la traduction de la médecine chinoise va être plus vite.
Ici je prends l'exemple de Yin et Yang. La théorie du yin et du yang issue de la philosophie et des sciences antiques. Il s’agit d’un critère de division et de classification des objets et des phénomènes, dont l'intérêt est principalement dialectique. Comme ce que décrit Nei Jing : "Yin/Yang, c'est l'unité qui engendre la dualité." Les termes Yin et Yang sont les terminologies spécifiques qui n’existent pas en médecine occidentale ou moderne. Pour leur traduction, au début, les traducteurs utilisaient “ femelle et male ou négatif et positif, mais une fois traduit en français, les traducteurs ont aperçu que le contenu était totalement perdu, et il n'y avait aucun effet parmi les lecteurs. Parce que la signification de yin et yang est très riche, il est important de respecter la pensé traditionnelle chinoise. Enfin, on choisit la traduction par Pinyin, après ce pinyin, il est mieux d'ajouter des explications qui font les Français comprennent aux modes et aux pensées occidentaux. Depuis sa pratique à long terme, ce pinyin est accepté par les Français.
Les origines de la médecine chinoise sont tout à fait différentes de celles occidentales, avant la traduction, il faut comprendre les bases et aussi les termes spécifiqus de la médecine médecine chinoise et de la médecine occidentale pour faire la traduction. Les traducteurs sont chargés non seulement de la tâche de traduire mais aussi de diffuser la culture chinoise . Comme les sciences et les techniques nées et poussées dans les circonstances naturelle et sociales uniques dans l’histoire chinoise, elles comportent les essences des esprits, des pensées et de la culture de la Nation Chinoise, dotées d’une abondance d’observations et pratiques, de systèmes de connaissances et de techniques, manifestant la grande vitalité et la créativité exceptionnelle de la Nation Chinoise, la médecine chinoise consistent à la fois la cristallisation de la sagesse collective de Chine et le trésor de la civilisation humaine et mérite les meilleures protections et exploitations.